Les Sœurs Carmines I

[…] Une écriture soignée, travaillée, qui ne tombe jamais dans la facilité, fluide, entrainante… Un bon équilibre entre les passages descriptifs, les scènes d’action, les dialogues… Aucune longueur, pas de temps morts. La version audio, lue par Adélaïde Poulard, est d’excellente qualité. Sans en faire trop, cette narratrice a su donner vie à chacune des sœurs Carmine, rendant parfaitement les subtilités de leurs psychologies. Un premier roman prometteur ! J’ai hâte de lire la suite. (Aline Raynaud – Babelio)

[…] La voix d’Adelaïde Poulard fait des merveilles. Elle change d’intonation pour chaque personnage. L’auditeur sait de suite, quand c’est Merryvère sur le devant de la scène, quand Tristabelle prend la relève, ou quand elle lit des extraits du journal de Dolorine. Quand Dolorine parle, elle module sa voix, nous entendons presque la moue faussement contrite et la bouille enjôleuse. Adelaïde Poulard ne fait cependant pas l’erreur de prendre une intonation de gamine écervelée (intonation très souvent retrouvée dans le doublage des ados et des enfants dans le 7e art). Dolorine est une enfant pleine de surprise avec une vie intérieure riche. Son journal est fertile. La voix d’Adélaïde Poulard prend des intonations malicieuses pour raconter les bêtises de Dolorine. C’est facile de s’imaginer la petite fille avec la main dans le pot de confiture et le visage plein de rouge et de sucre. L’immersion est totale.
J’ai beaucoup aimé. J’ai hâte de retrouver l’univers de Grisaille, fantasque, indescriptible, mais cocasse. Cette histoire bénéficie d’une double lecture. Les enfants riront des comiques de situation et des personnages caricaturaux et surprenants. Pour les adultes, Ariel Holzl fournit un univers absurde sur les bords avec des situations ubuesques, qui sont à la fois une critique sociale pleine d’ironie et de peps. […] (Millina Pendragon – livraddict)

[…] L’univers créé par Ariel Holtz est particulièrement original et prenant. Et l’on adhère sans problème à cette aventure où tout et tous semblent se liguer contre la jeune héroïne.
La narratrice Adélaïde Poulard est très douée : elle parvient à camper chacun des personnages en lui donnant vie et grâce à elle, l’aventure prend un vrai relief. […] (Christine Joly-Gastineau – Netgalley)

Commençons déjà par la narratrice, Adélaïde Poulard. Elle a su donner de la vie au texte. Chaque personnage est superbement bien interprété, avec ses caractéristiques propres. Les différents tempos de l’histoire sont aussi très bien marqués par la narration. Côté histoire, Ariel a su créer un univers steampunk à la Tim Burton, avec des êtres surnaturels « communs ». J’ai craqué pour les sœurs Carmines. Entre celle qui essaie de se débrouiller pour sa famille, celle qui a un standing à maintenir et la dernière qui voit les fantômes, aucune ne m’a laissée indifférentes. J’ai ri une paire de fois avec elles, ou à leurs dépends ! […] (Marie-Hélène Guiot-Guillin – Instagram)

[…] J’ai beaucoup aimé ce roman. D’abord par son univers inventif qui fait se côtoyer les vampires et la magie, dans une ville qui ne voit jamais le soleil. Les choses sont nommées avec une sorte d’approximation cohérente avec le monde décrit, montrant un vrai sens du détail de la part de l’auteur. […] Le style de l’auteur est vraiment recherché pour un livre jeunesse. J’ai déjà parlé des termes inventés propre à l’univers de Grisaille, mais il ne tombe jamais dans l’infantilisation des propos ou les facilités de vocabulaires. Et comme j’ai écouté ce livre audio, je ne peux pas me passer de vous parler de la narratrice, Adélaïde Poulard, qui offre toute une palette de nuances à ces personnages passant de la voix enfantine de Dolorine, à l’acidité des vampires ou à l’accent qui se veut aristocratique de Tristabelle. Une excellente interprétation. […] (Ludivine Delaville – Babelio)