Les Mains d’Orlac
Maurice RenardLu par Loïc Richard
Ce roman nous plonge un siècle en arrière et j’ai beaucoup aimé ce voyage dans le passé. – Patricia
Un roman intemporel, une intrigue sans longueurs, des personnages principaux sympathiques. – @lalivrophile
Caractéristiques
- Auteur(s) : Maurice Renard
- Genre : Littérature
- Narrateur(s) : Loïc Richard
- Droits audio : VOolume
- Éditeur d’origine : Domaine public
- Date de publication : 17/12/21
- ISBN : 9782364069824
- Durée : 485 min
DESCRIPTIF
Le pianiste virtuose Stephen Orlac est victime d’un grave accident de chemin de fer. Le docteur Cerral, un célèbre chirurgien à la réputation sulfureuse, sauve ses mains en pratiquant sur lui plusieurs opérations délicates.
BIOGRAPHIE
Stephen Orlac, bien que parfaitement remis physiquement, souffre d’un profond malaise. Malgré un travail acharné, il ne retrouve pas la dextérité qui l’avait rendu célèbre au piano. Il est tourmenté par de terribles hallucinations et, peu à peu, s’enfonce dans la dépression.
Phénomènes étranges et crimes se multiplient bientôt autour de lui. Son épouse, elle aussi en proie à de sinistres visions, décide de mener l’enquête…
Paru en 1920, Les Mains d’Orlac est un livre singulier qui mêle fantastique, occultisme et enquête policière. Il est rapidement devenu un classique de la littérature fantastique et a fait l’objet de nombreuses adaptations au cinéma.
Dès 1924, Robert Wiene en fait un film muet, qui fit sensation à l’époque, avec le grand acteur Conrad Velt. La couverture dessinée et imaginée par Laura Giraud pour la version audio enregistrée par VOolume, s’inspire d’ailleurs de l’affiche d’une image du film (voir ci-dessous).
Il fut à nouveau adapté en 1935 par l’Américain Karl Freund, en 1961 par d’Edmond T. Gréville puis, enfin, en 1962 par Newton Arnold.
À quand la prochaine adaptation ?
Affiche du film de Robert Wiene en 1924
EXTRAIT
« Démasqué par le déblaiement, surgi des décombres, immobile et debout, un être fantomal, qui n’était pas Stéphen, fixait sur elle ses yeux cadavériques. Son costume était d’une blancheur aveuglante. Ses cheveux roux le coiffaient d’ardentes frisures. Ses prunelles vertes, voilées par la mort, enchâssaient dans le marbre blanc de sa face deux émeraudes éteintes. Sa petite barbiche bifide, ses moustaches et ses sourcils relevés singulièrement lui donnaient un air méphistophélique. Il était droit comme un I. Des améthystes brillaient aux bagues de ses mains. Et il écartait les bras, comme pour défendre que l’on touchât au compagnon qu’il recouvrait. »
– Les Mains d’Orlac
Crédits
Couverture Laura Giraud
Musique Yoann Lao
Titre produit avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Nouvelle-Aquitaine.