
Bonaparte et Joséphine
Le roman de Napoléon
Octave AubryLu par Philippe Caulier

Autant que l’ambition, le désir d’aimer, d’être aimé, emplit ce cœur vierge et profond. Jusqu’à ces derniers jours, il a cru aimer Désirée Clary, sœur de la femme de son frère Joseph. Il a rêvé de l’épouser, proposé des fiançailles. Mais la famille Clary s’est dérobée. Le pauvre officier n’en impose guère à ces négociants enrichis dans le commerce des savons. Un Bonaparte pour gendre, c’est assez.
bonaparte et joséphine
Caractéristiques
- Auteur(s) : Octave Aubry
- Genre : Biographie & mémoires
- Narrateur(s) : Philippe Caulier
- Droits audio : VOolume
- Éditeur d’origine : Libre de droit
- Date de publication : 26/12/2023
- ISBN : 9782384491001
- Durée : 755 min
« JE NE VIS PLUS. J’AI PERDU PLUS QUE LA VIE, PLUS QUE LE BONHEUR, PLUS QUE LE REPOS. »
(lettre de Napoléon à Joséphine)
Napoléon et Joséphine ont formé un couple mythique, qui suscite encore la curiosité aujourd’hui, tant leurs caractères semblent opposés en tous points.
Octave Aubry relate, entre roman et histoire, cette flamboyante idylle, qui, malgré ses aléas, ne s’éteignit jamais tout à fait.
Celle qui se fera appeler Joséphine est née Marie-Joseph-Rose de Tascher en 1763 sur l’île de la Martinique. Lorsqu’elle rencontre Napoléon, il n’est encore que général, et de 6 ans son cadet.
Il tombe fou amoureux de cette veuve piquante, alors que Joséphine, tacticienne et frivole, cherche avant tout à sécuriser son avenir et celui de ses enfants. Ils se marient en 1796. Napoléon lui écrit alors des lettres éperdues de sa campagne d’Italie. Elle n’y répond qu’avec désinvolture, trouvant cet amour de bien mauvais goût de la part d’un époux.
Désillusionné, Napoléon se détache peu à peu d’elle, mais lui conserve son affection. C’est désormais Joséphine qui craint que Bonaparte ne la quitte, d’autant qu’il est tombé amoureux d’une certaine Maria Walewska, dont il a eu un fils.
Octave Aubry (1881-1946) est homme de lettres avant d’être historien. C’est sans doute pour cela qu’il « raconte » si bien l’histoire, qui, sous sa plume, se lit comme un roman.